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Ciel Voilé

Réunion à Bruxelles sur les nouvelles armes secrètes américaines

9 Mai 2013, 10:47am

Publié par Ciel Voilé

 

Giulietto Chiesa Journaliste, écrivain italien, ancien parlementaire européen.

Traduction assurée par IlFattoQuotidiano.fr

 

Ces jours-ci, lundi 8 et mardi 9 avril 2013, se tient au Parlement européen de Bruxelles une rencontre qui porte le titre « Au-delà des théories sur les modifications climatiques – la société civile contre la géo-ingénierie ».

Muosjpg-a925a925-5f579-71b55.jpg

 

J’ai moi-même organisé cet événement, en tant que président du laboratoire politique Alternativa, en collaboration avec Josefina Fraile Martin, présidente de Terra SOS-Tenible et promotrice de la coalition Skyguards (elle aussi association internationale qui regroupe des chercheurs et des activistes provenant de Grèce, France, Espagne, Belgique, Grande-Bretagne et d’autres pays européens). Je me dois de souligner que la rencontre est parrainée officiellement par deux groupes parlementaires, celui des Verts et celui de la European Free Alliance. 

La rencontre se propose d’attirer l’attention du Parlement européen sur la nécessité de « protéger réellement » et sans délai les citoyens européens – en instituant une commission spéciale d’enquête (ce qui est inclus dans ses prérogatives et dans ses devoirs) – pour enquêter sur des faits extrêmement graves qui, selon une vaste quantité d’indices et de preuves, menacent la santé et la sécurité physique de millions de personnes.

D’après les documents d’ores et déjà rassemblés par les organisations participantes et par de nombreux parlementaires européens de cette législature et de la précédente, l’Europe a été soumise depuis plus d’une décennie à la diffusion aussi massive que clandestine d’aérosols, dont les caractéristiques restent encore à découvrir, mais dont tout laisse à penser qu’elle est en relation avec des expérimentations liées au réchauffement climatique en cours et/ou avec les recherches américaines du projet HAARP (High Frequencies Active Auroral Research Program).

Il s’agit là d’activités qui se déroulent en dehors de toute autorisation légale, que ce soit au niveau national ou international, et sans que les populations concernées ne soient informées, le tout, en violation des principes de précaution les plus élémentaires établis par les normes internationales.

Les gouvernements nationaux, qui ont le devoir fondamental d’autoriser l’usage de leur espace aérien et de défendre la santé et la sécurité de leurs propres citoyens, nient tout simplement l’existence de telles expérimentations. D’où l’appel au Parlement européen, à sa présidence, et à tous les groupes parlementaires.

Les organisations à l’origine de cet événement fourniront une vaste documentation portant sur des faits et des recherches en cours, en lien avec une initiative déjà entreprise au Parlement européen il y a bientôt 15 ans, très exactement en 1999, lorsque la Commission des Affaires extérieures, de la Sécurité et de la Défense adopta (le 14 janvier) une résolution de la rapporteuse générale Britt Theorin qui, tout en soulignant la nécessité de réorienter en partie le budget de la Défense vers la préservation de l’environnement, dénonçait les recherches militaires – se référant spécifiquement au projet HAARP – portant sur l’étude de nouveaux systèmes d’armements visant à la modification artificielle du climat à l’aide de faisceaux de micro-ondes à ultra-hautes fréquences dirigés vers les couches hautes de l’ionosphère.

Aucune suite ne fut donnée à cette résolution. Une fois approuvée, elle termina directement sa course aux oubliettes. Entre-temps, les programmes de diffusion aérosols depuis le ciel, et le développement de nouveaux types d’armements, de contrôle des systèmes de communication (de l’ennemi, mais éventuellement aussi celui des populations locales) se sont multipliés, sans aucune transparence et sans même que les institutions ne soient mises au courant des objectifs.

MUOS-mappa-s2936-21966.jpg

Dans ce contexte, nous mettrons sur la table l’incroyable anomalie que représente le MUOS (Mobile User Observation System) de Nescemi : une base américaine (en dehors de l’OTAN) implantée au centre de la Sicile, sans que cela n’ait jamais été discuté au Parlement italien, et ayant bénéficié d’autorisations délivrées à la va-vite par la Région de Sicile au mépris le plus total des normes de sécurité pour les populations. Et l’on pourrait continuer longtemps la liste des violations de toutes les normes démocratiques ou de sécurité.

 

Le nouveau gouvernement de Sicile, après l’apparition d’une importante vague de protestation ( issue notamment du Mouvement 5 Stelle – NdT), a bloqué les travaux en cours sur la base (une zone gigantesque, équivalente à celle d’un vaste aéroport), travaux destinés à la mise en place d’un système mondial d’écoutes, de contrôle, et de détection d’ « objets mobiles », qui relierait quatre autres bases identiques, réparties sur les cinq continents, au travers d’un système de satellites géostationnaires couvrant l’ensemble de la planète.

Certaines études effectuées par un groupe de chercheurs de l’École polytechnique de Turin font cependant le lien entre la construction de quatre nouvelles paraboles mobiles – ainsi que de 40 antennes de dimensions et de fonctions variées – avec l’hypothèse selon laquelle le système MUOS serait bien plus important qu’une simple station d’écoutes, de contrôle, et de guidage (par exemple des drones, ces avions sans pilotes et dirigés à distance), mais qu’il permettrait l’utilisation d’armes d’agression d’un nouveau genre, comme par exemple des armes destinées à « aveugler » les systèmes de détection adverses.

Il est bien évident que personne ne se fait d’illusion sur l’ouverture par le Parlement européen d’une enquête visant à dévoiler des secrets militaires d’une telle portée. Mais les questions sur la sécurité des populations (questions dérivant du contrôle de la diffusion d’aérosols, appelée improprement « les chemtrails » ; celles sur le bombardement électronique auquel sont soumises les personnes se trouvant dans un rayon de 30 km de la base ; celles enfin sur l’éventualité de devenir les cibles primaires en cas de conflit militaire) doivent être versées dans le domaine public. Les paragraphes T et U de la résolution du rapport de Britt Theorin indiquaient l’obligation de revenir à un « principe de précaution ». Et les lois européennes obligent au respect de la santé des personnes.

C’est pour cette raison que parmi les orateurs à Bruxelles, on trouvera Antonio Mazzeo, le principal animateur de la protestation contre le MUOS, ainsi qu’une dizaine d’experts internationaux. Ce soir, 8 avril, à 18 h 30, le film de Michael Murphy « Why in the world they are spraying ? » sera projeté au Parlement de Bruxelles. Il s’agit d’un documentaire dont le but est de montrer jusqu’où ont été poussées les tentatives (secrètes) d’altérer les systèmes climatiques naturels, de modifier la chimie du sol, d’influer sur les structures géologiques, et de contrôler l’approvisionnement hydrologique de vastes zones de la planète.

En tout état de cause, après cette initiative à Bruxelles, ce sera plus difficile de nier l’évidence.

http://www.agoravox.fr/actualites/international/article/giulietto-chiesa-reunion-a-133885

 

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Quelle quantité d'eau rejette un avion de ligne en altitude ?

8 Mai 2013, 12:00pm

Publié par Ciel Voilé

avion chemtrail

 

Aux questions posées sur les traînées épaisses derrière les avions de ligne en altitude, les météorologues répondent invariablement : "ce sont des "contrails", nuages de vapeur d'eau glacée consécutifs aux rejets de la carburation de l'avion et des gaz chauds dans un air à -50°C.

D'après leurs explications, l'hygrométrie de l'air à ces hauteurs fait que la vapeur d'eau se transforme en cristaux de glace et ce phénomène se propage par avalanche pour donner en quelques heures ces vastes nuages laiteux persistants.

Les scientifiques de METEO-France, du CERFACS, de SAFIRE-CNRS, du CNRS-GAME,  le CORAD, le CEREA ou encore le UQAM (Québec) travaillent activement à mieux comprendre la formation de ces traînées. L'étude de Lauriane Saunier-Batté par exemple, http://www.cnrm.meteo.fr/IMG/pdf/m2_pfe_saunier.pdf  décrit l'état de l'art de la science et donne des résultats de modélisations numériques des équations thermodynamiques.

Jean-Yves VALIN du CORAD fait le constat en 2012 que s'il y a progrès sur la qualification des phénomènes, il reste en revanche des incertitudes majeures (liées à la formulation informatique des modèles et malgré l'approche multi-modèle) sur l’impact et le bilan radiatif des traînées de condensation induites

http://www.aerorecherchecorac.com/uploads/fileupload/7-05-2012/CORAC_RTE_Seminaire_2012.pdf

Depuis de nombreuses années, comme si on attendait peut-être que tout soit compris pour réagir, aucune mesure politique n'est prise et de nombreux citoyens sont excédés en voyant leur ciel quotidiennement rayé.

n2

n1

Les conséquences nombreuses sur la pluviométrie, l'hygrométrie, le climat et la flore des pays survolés sont déjà très visibles et mesurées par de nombreux scientifiques. Internet, youtube, les vues satellitaires quotidiennes fournissent beaucoup d'images impressionnantes.

vue satellite

n3

Un nombre croissant de personnes avancent que des traînées pourraient aussi être créées volontairement à dessein militaire, voire eugénique, par substances chimiques ajoutées au carburant civil, ou par des avions de ligne modifiés par les militaires pour ces actions.

A moins que des repentis ne décrivent ces activités avec preuves, il est difficile de prouver ces thèses complotistes. Revenons donc à la réponse de nos chers météorologues.

Puisque la vapeur d'eau rejetée par l'avion est la source de toutes les souffrances de notre ciel pur, ayons-en le cœur net, posons-nous la question qui permettra de corroborer la réponse officielle.

QUELLE QUANTITE D'EAU REJETTE UN AVION DE LIGNE EN VOL D'ALTITUDE ?

On se dit intuitivement qu'elle doit être très conséquente en voyant la taille d'un avion de ligne et les vastes traînées. N'est-ce pas ?

Vérifions nos croyances avec quelques calculs simples. Les quelques étapes ci-dessous vont nous conduire au volume d'eau rejeté en vapeur par un Airbus A320 à chaque seconde de vol.

----------------- Volume d'eau rejeté à chaque seconde de vol d'un A320 ---------------

Le nerf de la guerre étant la rentabilité en vol, tout avion de ligne est optimisé par ses constructeurs pour :

1 - consommer le moins possible de kérosène par le rendement de ses réacteurs, appelé "SFC"

2 - planer le mieux possible grâce à sa "finesse" aérodynamique qui doit être maximale.

 

1 - Les réacteurs

La performance d'un réacteur se mesure avec le paramètre SFC "Specific Fuel Consumption". C'est le débit massique de carburant QC divisé par la force de poussée PREACTEUR.

 

SFC reacteur

Le daN, déca Newton, est l'unité de force. 1 daN vaut pratiquement 1 kilogramme.

La technologie actuelle des moteurs civils atteint 0,55 kg/h/daN. 

Ainsi, propulser l'avion avec 1 tonne de poussée nécessite 550 kg de kérosène par heure.

2 - Comment le A320 reste t-il à la même altitude en vol ?

Réacteurs arrêtés, l'avion plane en descendant à cause de ses frottements dans l'air, comme une voiture qui ralentit doucement en roue libre.

La performance de vol en plané d'un avion est donnée par sa finesse aérodynamique"f".

"f" représente la distance de vol avec moteurs arrêtés, divisée par sa hauteur de descente.

f a320

      

Avec une finesse comprise entre 15 et 20, mettons 17,5, un Airbus A320 peut rejoindre un aéroport à plus de 170 kilomètres en coupant ses réacteurs à 10 kilomètres d'altitude.

Pour rester à son altitude, les réacteurs poussent le A320 d'une force PREACTEURS égale à la "traînée aérodynamique" TA320 qui le freine. TA320 se calcule ainsi :

 

                                                           T a320(kg)-copie-1

La MasseA320 de l'avion évolue en vol entre 70 et 50 tonnes avec 25 m3 de kérosène. (Wikipedia). Pour 60 tonnes en moyenne, la poussée PREACTEURS atteint 3430 kg

Consommation de kérosène du A320 en vol

Connaissant poussée et paramètre SFC, 0,55 kg/h/daN, nous calculons facilement la consommation de carburant par heure des réacteurs QC/h d'un A320 en vol :

Q c h

La masse carburant brûlée en vol par un A320 en croisière est de :

1,88 tonne de kérosène par heure

Notons que poussée et consommation sont indépendantes du nombre de réacteurs, ce sont des données avion.

Un peu de chimie maintenant : Combustion du kérosène dans les réacteurs

Souhaitant connaître la quantité d'eau rejetée par le vol du A320, examinons l'équation chimique de la carburation dans les réacteurs.

La composition chimique moyenne du kérosène est C10 H19,27.

La masse molaire du carbone C est 12 et l'hydrogène H de 1.

La masse molaire MEAU de l'eau H2O vaut 18 g/mol.

La masse molaire moyenne du kérosène MK vaut :

M k

Lors de la combustion, le kérosène réagit avec l'oxygène atmosphérique et rejette eau et gaz carbonique selon l'équation :

                                                      

combustion-chimique-ok.jpg

 

 

10 carbone C se combinent avec l'oxygène de l'air en 10 molécules de gaz carbonique CO2.

19,27 hydrogène H se combinent avec l'oxygène en :  fraction-texte.jpgmolécules d'eau H2O, la combustion de 1 molécule de kérosène dégage donc n =fraction texte = 9,635 molécules d'eau. Partant du débit massique de kérosène QC/h, le

 

débit massique d'eau Qeau rejeté atteint :

Q eau

                             .                      
 

Calcul effectué, le poids d'eau rejeté par heure de vol est de :

 

2,35 tonnes d'eau en vapeur par heure de vol

Avec sa masse molaire MCO2=44 g/mol, calculons aussi en passant le poids de gaz carbonique rejeté en vol du A320 pour quantifier ses gaz à effet de serre et juger de sa propreté.

 

Q co2  = 2,78 tonnes CO2 par heure

 

Remarque importante :

En réalité, la proportion de kérosène /air dans un réacteur d'avion n'est pas optimale en terme de proportions. Une combustion optimale provoquerait en effet une température interne du réacteur de 2500°C. Il fondrait car on ne sait pas faire technologiquement des matériaux résistants à cet environnement extrême.

Pour fonctionner sans trop chauffer, la quantité de kérosène est donc réduite, ce qui a pour effet de réduire la quantité d'eau rejetée à chaque seconde de vol calculée au dessus.

VOICI LA REPONSE : Eau rejetée sous forme de vapeur par un A320 en altitude

A 10 kilomètres d'altitude, l'air est raréfié au dixième de la pression au sol. Un avion civil à réaction vole vite. Ils volent à peu près tous à 900 kilomètres/heure, soit 250 mètres par seconde.

Pour terminer notre calcul, voyons le rejet en eau d'un A320 non plus par heure, mais par seconde et par mètre de vol.

Par heure                    2340 kg

Par seconde               650 grammes

Par mètre de vol       2,6 grammes = une cuillère à café d'eau vaporisée ...

Et nous ne tenons pas compte du régime appauvri pour éviter la surchauffe du réacteur qui réduit par conséquent l'émission d'eau ...

Mais alors mais alors ... comment une cuillère à café d'eau ajoutée à l'air chaque mètre de vol provoque-t-elle de tels nuages, persistant plusieurs heures ?

La question qui s'impose immédiatement est :

 Quel VOLUME de nuages génère la cuillère à café d'eau à chaque mètre de vol ?

Comme un avion vole à 250 mètres par seconde, la mesure de largeur de traînée est très simple. Elle consiste à compter 4 secondes en regardant un avion voler dans la région du ciel où l'on veut estimer une dimension pour visualiser 1 kilomètre à son altitude, comme montré ici.

n5 mesure chemtrails

Quelques dizaines de minutes après le passage de l'avion, nous mesurons fréquemment une largeur de traînée L de 2 km.

En supposant que le nuage a une hauteur verticale H de 50 mètres (valeur certainement sous estimée), le volume de traînée généré par l’avion par mètre de vol atteint :

            V trainee

= 100 000 mètres cubes de nuage à chaque mètre de vol !

Dit autrement, à chaque seconde de vol cette fois, 650 grammes d'eau rejetés sur 250 mètres créent un volume de 25 millions de mètre cube de fumée et cristaux de glace, soit un cube de 300 mètres de coté !

CONCLUSION :  Touche Pas à Mon Ciel Bleu

 

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Aïe ! Aïe! Aïe ! ... nous regardons les traînées dans le ciel, puis les cuillères à café d'eau déclarées responsables officielles, re-regardons le ciel … puis le volume estimé des traînées persistantes ... puis … puis … ça colle vraiment très difficilement ...

Les météorologues nous répètent qu'il s'agit de vapeur d'eau mais nous ne comprenons pas du tout comment des cuillères à café d'eau provoquent un tel dégât aussi blanc sur fond de ciel bleu ?

La carburation des réacteurs serait-elle désastreuse à ce point ? Les équations montrent que non.

Y aurait-il des liants chimiques, des résines, des particules polymères, nanométriques ou autres "additifs" ajoutés au kérosène ?

Y aurait-il des avions militaires spécialisés dans l'épandage de substances fumigènes ou délétères pour modifier le climat, disperser des virus, et pourquoi pas des déchets radioactifs ?

CONCLUSION ECOLOGIQUE

Le trafic aérien doit être de toute urgence reconsidéré.

Notre SOLEIL est le seul moteur qui alimente - photosynthèse, évaporation, pluies, rivières, flore, faune, insectes - avec 1 kilowatt envoyé sur chaque m² de la planète Terre. 

Son absorption répétée en altitude par les ciels voilés dérèglera définitivement la prodigieuse horloge biologique complexe de la Vie sur la planète, réglée depuis des millénaires, bien avant que nos « savants » aient réussi à « modéliser » les traînées polluantes !

Aussi devrions-nous tous exiger que :

- nos "spécialistes" nous expliquent comment des cuillères à café d'eau rejetées dans un air à -50°C peuvent générer ces millions de mètres cube d'indésirables nuages bien trop souvent visibles désormais ?

- nos "politiques" règlementent aussi sévèrement que les contrôles techniques de nos véhicules terrestres le rejet de cuillères à café d'eau en altitude afin de retrouver rapidement nos beaux ciels bleus.

Signé … un Citoyen Ecologique

 Annexe : Organismes officiels cités  

METEO-FRANCE

42 av Gustave Gaspard Coriolis

31100 TOULOUSE

Centre national recherches météorologiques :                      05 61 07 90 90

Ecole nationale de la météorologie :                                        05 61 07 90 90

Service central d'exploitation de la météorologie :                 05 61 07 80 80

http://france.meteofrance.com

 

CERFACS                                                                                         05 61 19 31 31

Centre Européen de Recherche et de Formation Avancée en Calcul Scientifique

42 av Gustave Gaspard Coriolis

31100 TOULOUSE

http://www.cerfacs.fr/ 

 

SAFIRE-CNRS / Météo-France-CAM                                            05.34.57.23.01

Service des Avions Français Instrumentés pour la Recherche en Environnement

Avenue du Général Barrès    B.P. 20034      

31270 CUGNAUX

http://www.safire.fr/web/index.php?option=com_content&view=article&id=13%3Alatr42&catid=4&Itemid=9&lang=fr

 

CEREA

 

CEREA Centre d'Enseignement et de Recherche en Environnement Atmosphérique

Laboratoire Commun École des Ponts ParisTech et EDF Environnement  (crée en 2003)

6-8 avenue Blaise Pascal                                                       01 64 15 21 57    

Cité Descartes

Champs-sur-Marne 77455 Marne la Vallée Cedex 2

http://cerea.enpc.fr/fr/

 

CNRM-GAME                                                                   05 61 07 93 70

Centre National de Recherches Météorologiques 

Groupe d'Etudes de l'Atmosphère Météorologique

42, avenue Gaspard Coriolis

31057 Toulouse Cedex 1 France

http://www.cnrm.meteo.fr/spip.php?article15

 

CORAC - Conseil pour la Recherche Aéronautique Civile Française

Issu du grenelle de l'environnement en 2008

http://www.aerorecherchecorac.com/medias/presse/index.html

 

UQAM                                                                                  (514) 987-3000 poste 3302

Groupe des Sciences de l'Atmosphère  Faculté des Sciences Université du Québec à Montréal

Case postale 8888, succursale Centre - Ville

Montréal (Québec) Canada  H3C 3P8

http://www.sca.uqam.ca/contact.html

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" Changer le système, pas le climat "

2 Mai 2013, 06:30am

Publié par Ciel Voilé

Pour reprendre notre avenir en main, nous devons changer le présent ! Nos propositions pour « Changer le système, pas le climat »


Publié le 24 avril 2013 par Espace Climat Attac

 

Le système capitaliste a exploité et abusé la nature, poussant la planète à ses limites, tant est si bien que le climat est l’objet de fondamentales et dangereuses transformations.

Aujourd’hui, la gravité et la multiplicité des dérèglements climatiques – sécheresses, désertification, inondations, ouragans, typhons, feus de forêts, fonte des glaciers et de la banquise – indiquent que la planète brûle. Ces variations extrêmes ont des effets directs sur les humains, que ce soit à travers les décès, les pertes de moyens de subsistance, de cultures ou de maisons, conduisant à des déplacements de population sous la forme de migrations forcées ou de réfugiés climatiques, avec une ampleur sans précédent.

L’humanité et la nature sont au bord du précipice. Nous pouvons rester les bras croisés et poursuivre la marche vers un avenir catastrophique et si terrible qu’il ne peut-être imaginé, ou nous pouvons nous engager et recouvrer un futur que nous avons tou-te-s espéré.

Nous n’allons pas rester les bras croisés. Nous ne laisserons pas le système capitaliste nous brûler tou-te-s. Nous allons passer à l’action et nous attaquer aux causes profondes du changement climatique en changeant le système. Le temps est venu d’arrêter de parler, et celui d’agir.

Nous devons favoriser, soutenir, renforcer et accroître les mobilisations locales à tous les niveaux, mais plus particulièrement dans les batailles de première ligne où les enjeux sont les plus élevés.

Changer le système signifie :

  • Laisser plus des deux tiers des réserves de combustibles fossiles dans le sol ou sous le plancher de l’océan, afin d’éviter des niveaux catastrophiques de dérèglements climatiques.
  • Interdire toute nouvelle exploration et exploitation de pétrole, sables bitumineux, schistes bitumineux, charbon, uranium et gaz.
  • Soutenir une transition juste pour les travailleurs et les communautés qui permette de sortir d’une économie basée sur l’usage des énergies fossiles vers des économies locales et résilientes basées sur la justice sociale, écologique et économique.
  • Décentraliser la production et la propriété de l’énergie sous le contrôle des communautés locales et en utilisant des sources d’énergie renouvelables.
  • Cesser de construire des grands projets d’infrastructures inutiles qui ne bénéficient pas à la population et qui sont des contributeurs nets en termes d’émissions de gaz à effets de serre, tels que les grands barrages, les autoroutes, les mega projets énergétiques, et les aéroports superflus.
  • Mettre fin à la domination des formes industrielles basées sur l’exportation de la production alimentaire (y compris dans le secteur de l’élevage), et promouvoir des agricultures paysannes et agroécologiques de petite échelle, un système agricole qui assure la souveraineté alimentaire et qui fasse en sorte que les productions locales respectent les besoins nutritionnels et culturels des populations locales. Ces mesures permettront de lutter contre le réchauffement climatique.
  • Adopter des approches Zéro Déchets à travers la promotion du recyclage complet et à travers des programmes de compostage qui mettent fin aux émissions de gaz à effets de serre provenant des incinérateurs – y compris les incinérateurs haute technologie de nouvelle génération – et des décharges.
  • Stopper l’accaparement des terres et respecter les droits des petits agriculteurs, des paysans et des femmes. Reconnaître les droits collectifs des populations indigènes conformément à la déclaration de l’ONU sur le droit des peuples indigènes, y compris leurs droits à leurs terres et territoires.
  • Développer des stratégies économiques qui créent des formes de « climate jobs » – des emplois décemment rémunérés qui contribuent directement à la réduction des émissions de gaz à effets de serre – dans des secteurs tels que les énergies renouvelables, l’agriculture, les transports publics et la rénovation des bâtiments.
  • Récupérer le contrôle des fonds publics pour financer des projets allant dans l’intérêt des populations et de la nature, en matière de santé, d’éducation, d’alimentation, d’emploi, de logement, de restauration des bassins hydriques, de conservation et de restauration des forêts et des écosystèmes, le tout en arrêtant de subventionner les industries polluantes, l’agro-business et l’industrie militaire.
  • Retirer les voitures des routes par la construction d’infrastructures de transport public propres, adaptés aux sources d’énergies locales et renouvelables, tout en les rendant accessibles et abordables à tou-te-s.
  • Promouvoir la production et la consommation locales de biens durables permettant de satisfaire les besoins fondamentaux des populations et éviter le transport des biens qui peuvent être produits localement.
  • Mettre fin et inverser les accords de libre-échange et d’investissements négociés au profit du secteur privé qui promeuvent le commerce pour la recherche du profit, qui détruisent la force de travail, la nature et la capacité des nations à définir leurs propres politiques.
  • Mettre fin à la capture par le secteur privé de l’économie et des ressources naturelles au profit des entreprises multinationales.
  • Démanteler l’industrie et les infrastructures militaires dans le but de réduire les émissions de gaz à effets de serre, et de récupérer les budgets militaires pour promouvoir une paix véritable.

Avec ces mesures, nous serons en mesure d’obtenir le plein-emploi car, construit dans cette perspective de changement systémique, il y aura plus d’emplois de meilleure qualité pour tou-te-s que dans l’actuel système capitaliste. Avec ces mesures nous serons en mesure de bâtir une économie qui soit au service des populations et non des capitalistes. Nous mettrons ainsi fin à la dégradation sans fin de la terre, de l’air et de l’eau tout en préservant la santé des êtres humains et les cycles vitaux de la nature. Nous éviterons les migrations forcées et les millions de réfugiés climatiques.

Changer le système nécessite de mettre un terme à l’empire mondial qu’exercent les entreprises multinationales et les banques. Seule une société qui établit un modèle de contrôle démocratique sur les ressources, basé sur les droits des travailleurs (y compris migrants), des femmes et des populations indigènes, et qui respecte la souveraineté des populations, sera en mesure de garantir la justice économique, sociale et environnementale. Changer le système exige de briser le patriarcat dans le but de garantir les droits des femmes dans toutes les dimensions de l’existence. Le féminisme et l’écologie sont des éléments clefs de la nouvelle société pour laquelle nous nous battons.

Nous avons besoin d’un nouveau système qui vise l’harmonie entre les êtres humains et la nature et non pas d’un modèle de croissance infinie promu par le système capitaliste cherchant à accroître encore et encore les profits. La Terre-Mère et les ressources naturelles ne peuvent pas subvenir aux besoins de consommation et de production de cette société industrielle moderne. Nous avons besoin d’une nouveau système qui réponde aux besoins de la majorité, pas à ceux de la minorité. Nous avons besoin de redistribuer la richesse qui est à ce jour contrôlée par les 1%. Nous avons également besoin d’une nouvelle définition de ce qu’est le bien-être et la prospérité pour toute vie sur la planète qui tienne compte des limites de la Terre-Mère.

Alors qu’il y aura encore des batailles à l’intérieur des négociations de l’ONU sur le climat, les principales batailles à mener seront à l’extérieur et seront ancrées dans les lieux où des luttes de première importance se déroulent contre l’industrie des énergies fossiles, l’agriculture industrielle, la déforestation, la pollution industrielle, les systèmes de compensation carbone et les projets de compensation de type REDD, le tout impliquant l’accaparement des terres et de l’eau et des migrations partout sur la planète.

Les Etats-Unis, l’Union Européenne, le Japon, la Russie et les autres pays industrialisés, en tant que principaux et émetteurs historiques de carbone, doivent mettre en œuvre les plus importantes réductions d’émissions. La Chine, l’Inde, le Brésil, l’Afrique du Sud et d’autres économies émergentes, devraient également avoir des objectifs de réduction d’émissions basées sur les principes de responsabilités communes mais différenciées. Nous n’acceptons pas qu’au nom du droit au développement, plusieurs projets poursuivant une consommation et exploitation de la nature insoutenables soient promus dans des pays en développement et ce alors qu’ils profitent seulement aux 1 %.

La bataille pour un nouveau système est aussi celle contre les fausses solutions au changement climatique. Si nous ne les arrêtons pas, ils vont perturber le système terrestre et affecter profondément la santé de la nature et de toute vie sur terre. C’est pourquoi nous rejetons les pseudo-solutions technologiques que sont la géo-ingéniérie, les organismes génétiquement modifiés, les agrocarburants, l’usage industriel de la biomasse, la biologie synthétique, les nanotechnologies, la fracturation hydraulique (fracking), les projets nucléaires, l’utilisation des déchets comme source d’énergie à travers l’incinération, etc.

Nous nous opposons également aux propositions visant à étendre la marchandisation, la financiarisation et la privatisation des fonctions de la nature à travers ce qu’ils appellent « l’économie verte » qui cherche à établir un prix sur la nature et créer de nouveaux marchés dérivés qui vont seulement accroître les inégalités et accélérer la destruction de la nature. Nous ne pouvons pas confier l’avenir de la nature et de l’humanité dans les mains des mécanismes financiers et spéculatifs tels que le commerce du carbone et REDD. Nous nous faisons l’écho et amplifions les nombreuses voix qui exigent que l’Union Européenne mette fin à son marché carbone (EU ETS).

Les dispositifs REDD (Réduire les émissions liées à la déforestation et la dégradation des forêts), comme les Mécanismes de développement propre, n’est pas une solution au changement climatique et c’est une nouvelle forme de colonialisme. En défense des populations indigènes, des communautés locales et de l’environnement, nous rejetons REDD+ et l’accaparement des forêts, des terres agricoles, des sols, des mangroves, des algues marines et des océans de la planète qui agissent comme des puits à carbone. REDD et son expansion constituent une contre-réforme agraire mondiale qui pervertit et détourne la production alimentaire dans un processus d’agriculture du carbone appelé « agriculture intelligente face au climat ».

Nous devons relier les luttes sociales et environnementales, rassembler les populations rurales et urbaines, combiner les initiatives locales et globales afin que nous puissions nous unir dans une lutte commune. Nous devons utiliser toutes les diverses formes de résistance. Nous devons construire un mouvement qui s’appuie sur la vie quotidienne des populations qui garantisse la démocratie à tous les niveaux de la société.

De nombreuses propositions contiennent déjà des éléments clefs nécessaires pour bâtir de nouvelles alternatives qui fassent système. En voici quelques exemples : le Buen-vivir (le vivre-bien), la défense des communs, le respect des territoires indigènes et des aires protégées, les droits de la Terre-Mère – droits de la nature, la souveraineté alimentaire, la prospérité sans croissance, la déglobalisation, l’indice de bonheur, les devoirs envers et les droits des générations futures, l’accord des peuples de Cochabamba, etc.

Cela fait longtemps que nous espérons un autre monde. Aujourd’hui, nous prenons cet espoir et le transformons en courage, force et action car ensemble, nous pouvons changer le système. S’il doit y avoir un futur pour l’humanité, nous devons nous battre pour le faire advenir tout de suite.

Avril 2013 

http://www.france.attac.org/articles/pour-reprendre-notre-avenir-en-main-nous-devons-changer-le-present-nos-proposition-pour

Signé par les organisations facilitatrices de l’Espace Climat

  • Alliance of Progressive Labor, Philippines
  • Alternatives International
  • ATTAC France
  • Ecologistas en Acción
  • Environmental Rights Action, Nigeria
  • ETC Group
  • Fairwatch, Italy
  • Focus on the Global South
  • Global Campaign to Dismantle Corporate Power and end TNCs’ impunity
  • Global Forest Coalition
  • Grassroots Global Justice Alliance
  • Grupo de Reflexão e Apoio ao Processo do Fórum Social Mundial
  • Indigenous Environmental Network
  • La Via Campesina
  • No-REDD Africa Network
  • Migrants Rights International
  • OilWatch International
  • Polaris Institute
  • Transnational Institute

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