« Mais l'esprit est un élément mystérieux. Insaisissable et invisible comme l'air, il semble s'adapter docilement à toutes les formes et à toutes les formules. Et cela pousse sans cesse les natures despotiques à croire qu'on peut le comprimer, l'enfermer, le mettre en flacons. Pourtant toute pression provoque une contre-pression, et c'est précisément quand l'esprit est comprimé qu'il devient explosif: toute oppression mène tôt ou tard à la révolte. À la longue, et c'est là une éternelle consolation, l'indépendance morale de l'humanité reste Indestructible. Jamais jusqu'ici on n'a réussi à imposer d'une façon dictatoriale à toute la terre une seule religion, une seule philosophie, une unique conception du monde, et jamais on y réussira, car l'esprit saura toujours résister à l'asservissement, toujours il refusera de penser selon des formes prescrites, de s'abaisser, de s'aplatir, de se rapetisser et de se mettre au pas.» Stefan Zweig
Climat: Ces Experts Vous Mentent. Avec Christian Gerondeau
Asselineau : les 10 projets d'élargissement de l'UE
Conséquences du Covid-19 chez les enfants: d'une crise sanitaire à une "pandémie mentale"
Publié le 18/03/2022 à 15:39 – France Soir
Relativement absentes du débat pendant près de deux ans, les conséquences psychologiques de la crise du Covid-19 sont aujourd'hui avérées et inquiétantes, particulièrement chez les plus jeunes. En Espagne, les enfants sont au centre de l'attention. Et pour cause ! "Les demandes de consultation en psychiatrie infantile, liées à des problèmes de sommeil ou d'anxiété, sont en hausse de 15 % à 22 % selon les régions", rapporte l'Express. Mais ce n'est pas tout, car l'on parle aussi d'un "taux de suicide jamais vu", de "phobie scolaire", de "toxicomanie", ou d'une explosion des blessures "d'automutilation"... La péninsule ibérique est loin d'être seule à s'en préoccuper.
Conseil scientifique indépendant du 17 mars 2022
Vaccin anti-covid et enfance
Grand Jury jour 3 : le dr Shankara Chetty d'Afrique du Sud
29 mars 2020 : "sédation" en EHPAD
Soignante suspendue en arrêt maladie, l’hôpital devra lui verser tous ses salaires non perçus
Soignante suspendue en arrêt maladie, l’hôpital devra lui verser tous ses salaires non perçus
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parJulien G. 18 mars 2022
Suspendue depuis le 15 septembre 2021, pour non vaccination contre le Covid-19, une aide-soignante, en arrêt maladie, ne touchait plus aucun salaire. Le 16 mars 2022, le Tribunal Administratif de Melun a condamné le Grand Hôpital de l’Est Francilien (GHEF) lui verser ses 6 mois de salaire de manière rétroactive. Alors que le système de soins manque cruellement de personnel qualifié, des soignants sont interdits, non seulement d’exercer, mais aussi de gagner leur vie. Ils vivent un drame humain qui ne semble pas faire honte à la société ni aux politiques, responsables de cette mesure.
L’hôpital condamné à rembourser les salaires non perçus
Depuis le 15 septembre 2021, date de l’entrée en vigueur de l’obligation (abjecte) vaccinale pour les soignants, une aide-soignante, non vaccinée, du Grand Hôpital de l’Est Francilien était suspendue sans salaire. Cette dernière a, donc, saisi le Tribunal Administratif (TA) de Melun. Depuis sa suspension, cette soignante, par ailleurs mère de trois enfants, ne percevait plus aucun revenu, ce qui l’a plongé dans des problèmes financiers conséquents.
La CEDH commence à traiter les violations aux garanties constitutionnelles liées aux années covid
Publié le 18/03/2022 à 17:30 - Teresita Dussart, pour FranceSoir
Les cas d’ingérence aux libertés fondamentales commencent à arriver à la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH). Deux condamnations ont été prononcées, contre la Suisse et contre Malte. L’affaire la plus spectaculaire au regard de son impact jurisprudentiel est celle de la Communauté genevoise d’action syndicale. Cette organisation se plaignait de ne pas avoir pu participer à des événements propres à son activité, en raison des restrictions sanitaires. Dans son arrêt du 15 mars, la CEDH estime que la marge d’appréciation des autorités helvétiques a été « disproportionnée » et retient la violation de l’article 11 (droit de réunion et d’assemblée).
Pour mesurer l’impact de cette décision, France Soir a interrogé Maître Julien Martin, avocat au barreau de Strasbourg et président de la commission des Droits de l’Homme du même barreau. « L’arrêt rendu par la Cour européenne des droits de l'homme contre la Suisse a une force contraignante, et la solution adoptée par la Cour est opposable à tout État membre qui aurait adopté des mesures d'ingérence, y compris en période de crise sanitaire, à condition que ces mesures d'ingérence aient eu un caractère disproportionné aux buts poursuivis, à savoir : la protection de la sécurité sanitaire. Il pourrait donc y avoir violation du droit à la liberté d'association dans une affaire dont les faits et circonstances seraient similaires ou identiques à celles de l'arrêt rendu contre la Suisse.