« Mais l'esprit est un élément mystérieux. Insaisissable et invisible comme l'air, il semble s'adapter docilement à toutes les formes et à toutes les formules. Et cela pousse sans cesse les natures despotiques à croire qu'on peut le comprimer, l'enfermer, le mettre en flacons. Pourtant toute pression provoque une contre-pression, et c'est précisément quand l'esprit est comprimé qu'il devient explosif: toute oppression mène tôt ou tard à la révolte. À la longue, et c'est là une éternelle consolation, l'indépendance morale de l'humanité reste Indestructible. Jamais jusqu'ici on n'a réussi à imposer d'une façon dictatoriale à toute la terre une seule religion, une seule philosophie, une unique conception du monde, et jamais on y réussira, car l'esprit saura toujours résister à l'asservissement, toujours il refusera de penser selon des formes prescrites, de s'abaisser, de s'aplatir, de se rapetisser et de se mettre au pas.» Stefan Zweig
L'UE augmente ses importations de gaz russe
Kiev revendique l’explosion sur le pont de Crimée
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8 octobre 2022
En fin de matinée ce samedi 8 octobre, plusieurs voix, dans l'appareil gouvernemental ukrainien ont revendiqué la responsabilité de Kiev dans l'endommagement du pont de Crimée. Si l'on regarde froidement l'événement, on fera un double constat: en ayant recours au terrorisme, Kiev montre les limites de sa puissance; mais, comme tout acte terroriste, l'objectif est de provoquer une réaction disproportionnée de l'adversaire.
Les images de l’incendie et des dégâts sur le ^pont de Kertch sont impressionnantes. On ne connaît pas encore les circonstances détaillées de l’explosion:
“À l’heure actuelle, les dommages causés par une puissante explosion et un incendie sur le pont de Crimée sont en cours d’évaluation, cependant, uniquement selon des données préliminaires, les dommages causés par l’incident survenu sont estimés à environ 300 à 500 millions de roubles.
Compte tenu du fait que les dommages peuvent également être cachés, le montant peut augmenter plusieurs fois.Pour l’instant con sait que la branche automobile du pont de Kertch a perdu au moins trois travées – deux d’entre elles étaient complètement dans l’eau, tandis que la troisième s’est partiellement effondrée. L’état de la voie ferrée du pont de Kertch est encore très difficile à évaluer, cependant, il doit également être restauré”.
https://lecourrierdesstrateges.fr//2022/10/08/kiev-revendique-lexplosion-sur-le-pont-de-crimee/
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Rapport du représentant officiel du ministère russe des affaires étrangères à propos de l’enquête sur le sabotage des NordStreams
Maria Zakharova – Le 6 octobre 2022 –
Source Ministère des affaires étrangères de Russie
À l’initiative de la Russie, le 30 septembre de cette année, une réunion du Conseil de sécurité des Nations unies s’est tenue en rapport avec la rupture des gazoducs Nord Stream. Tous les membres du Conseil de sécurité de l’ONU ont reconnu le fait d’un sabotage délibéré et ont soutenu à l’unanimité la nécessité d’une enquête internationale transparente sur ce qui s’est passé. C’est une décision constructive, mais quelque chose a ensuite mal tourné. La participation de la Russie à une telle enquête semblerait indiscutable à toute personne instruite. Ni les avocats, ni les ingénieurs en technologie, ni les financiers, ni les économistes, ni les personnalités publiques ne peuvent imaginer comment une telle enquête pourrait avoir lieu sans la partie à laquelle tout cela appartient. Il s’avère que c’est possible. Un certain nombre de membres occidentaux du Conseil de sécurité de l’ONU ont dit et continuent de dire que la Russie ne sera pas invitée, ne sera pas autorisée à participer à leurs activités d’enquête et à leurs investigations. Il a aussi été suggéré d’élaborer des garanties de sécurité pour les infrastructures transfrontalières.
Une telle chose a-t-elle déjà existé dans l’histoire ? Oui. Par exemple le Boeing malaisien, qui s’est écrasé au-dessus du territoire de l’Ukraine. Quand la Malaisie a-t-elle été autorisée à participer à l’enquête et à être incluse dans le « groupe de travail » ? Pas immédiatement mais seulement après un long moment. Permettez-moi de vous rappeler que l’avion était malaisien. C’est un classique du genre. Cela, tout d’abord, avant même l’analyse du mobile, signifie que quelqu’un a quelque chose à cacher. Le propriétaire (même pas l’investisseur) de l’équipement, de l’infrastructure et de la ressource pompée par ces pipelines n’a pas le droit d’enquêter. On lui cache donc quelque chose. Ce n’est pas la première fois que l’Occident fait cela. Je voudrais souligner que dans le cas du Boeing malaisien, la situation était exactement la même, en ce qui concerne la Malaisie en tant que propriétaire de l’avion.