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Ciel Voilé

Contrails versus Chemtrails

1 Juillet 2019, 19:24pm

Publié par Ciel Voilé

Le début de l'été et la canicule sont des occasions « croustillantes » pour les médias grand public d'alimenter la confusion, et de relancer la dénonciation persistante de la « théorie conspirationniste des chemtrails ».

Anguille sous roche

Nouvelobs

 

Au delà de la bataille sémantique, il s'agit de rabâcher que ce qui est vu serait des traînées de condensation.

 

L'échappement des avions, comme celui de tout véhicule à moteur contient des polluants chimiques.

 

La théorie des « contrails » voudrait nous faire croire qu'à basse altitude ( en-dessous de 10 000 mètres) de la vapeur d'eau pourrait se former, sans humidité et à une température supérieure à -40°C.

 

Or, les trois conditions de formation d'une traînée de condensation sont : 10 000 m d'altitude, -40°C et 70% d'humidité.( Wikipedia)

 

On en est bien loin. Exemple à Carpentras le 1er juillet 2019 à 19h : Température au soleil 44°, à l'ombre 33°, humidité 40%.

Ventusky

 

Evolution de la température en fonction de l'altitude

( La météo et ses secrets- Alain Gillot Pétré- Nathan – page 21)

 

Altitude en km

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

Température C°

+8,5°c

+2°C

-4,5°C

-11°C

-17,5°C

-24°C

-30,5°C

-37°C

-43,5°C

-50°C

 

 

A la lecture de ce tableau on constate qu'une température de -40°C ne peut être atteinte avant environ 8 500 mètres. Vu du sol, à l'oeil nu, impossible de distinguer les ailes et la queue d'un avion volant à 10 000 mètres d'altitude. Par contre, si on les distingue, c'est qu'il vole très en-dessous des 8500 mètres. Et à plus basse altitude une traînée de condensation ne peut pas se former puisque la température est trop élevée. Donc si un avion à basse altitude laisse une traînée persistante, ce ne peut pas être de la vapeur d'eau !

 

Autre impossibilité : comment des cristaux de glace pourraient-ils se former si près de l'avion alors que la température du moteur atteint les 1700°C !

 

Pas un mot non plus sur l'irrégularité gigantesque du trafic aérien, les quadrillages à angle droit, les traînées régulièrement espacées et parallèles comme un escadron militaire en parade.

 

Qui se donnera la peine d'approfondir le sujet et osera former son propre jugement, hors l'influence des grands experts soit disant sans conflit d'intérêts ?

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Canicule de 1911 : 40 000 morts en France

1 Juillet 2019, 17:45pm

Publié par Ciel Voilé

Canicule de 1911 : 40 000 morts en France

 

L'été 1911 en France : deux mois et demi de fournaise et 40 000 morts

 

https://www.retronews.fr/sciences-societe/echo-de-presse/2018/08/08/la-canicule-de-1911-en-france?fbclid=IwAR27T6r4IXE2TvVOhAHu6Q3hmpwV69j6-zT6hZx_iEVXYeLscNxV7Ulds-I

 

le 08/08/2018 par Marina Bellot - modifié le 23/06/2019

 

En 1911, les Français vivent deux mois et demi d’extrême sécheresse et de températures anormalement élevées. Une canicule parmi les plus longues de l'histoire qui fera quelque 40 000 morts, principalement des enfants en bas âge.

En juillet 1911, une vague de chaleur exceptionnelle déferle sur l’Europe, après avoir fait des dizaines de morts aux États-Unis.

Russie, Angleterre, Belgique, Pays-Bas, Suisse, France... Partout l'on suffoque sous l'effet de températures en hausse continue.


 

En France, c’est le début d’un épisode caniculaire inédit – sujet brûlant dont se saisissent les journalistes, tour à tour pédagogues, rassurants, fatalistes, ironiques ou exaspérés.
 
La vague de chaleur est « encombrante, envahissante, indiscrète, partout elle pénètre, elle s'insinue, elle se glisse, et sa présence pesante, alourdissante, migraineuse, se fait sentir, s'impose impérieusement », commente le très littéraire Gil Blas, tandis que Le Petit Caporal tente d'en prendre son parti en se réjouissant des conséquences sur l’agriculture : 

«​ La vague de chaleur passe pour tout de bon sur la France : elle produit un relèvement de température progressif sur l'ouest et le nord de l'Europe. Il faut s’en réjouir pour notre agriculture, que les pluies récentes avaient largement gratifiée. Quelques semaines de ce temps chaud nous promettent de belles récoltes avec du grain beau, bien nourri, et d'un bon rendement. [...]

Que cette perspective des lauta segetes fasse prendre patience aux citadins brusquement inondés de soleil ! »


 

Les jours passent et la fournaise ne faiblit pas :  le 22 juillet, la température atteint à Paris 7,6 degrés de plus que la normale ; le 23 juillet, il fait 40 degrés à l'ombre aux quatre coins de la France.

Le pays sombre dans l’engourdissement général. 

Dans sa rubrique scientifique, le quotidien Les Annales politiques et littéraires commente les effets de cette chaleur prolongée :

La suite sur le site retronews

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